EDITO DE NOTRE CURE - Octobre

UN PEU D’HISTOIRE … MA 8° RENTREE AVEC VOUS

(2007-2014)

 

2007-2008 : une année pour accompagner la paroisse St-Joseph en Cambrésis, au départ de son curé et dans l’attente hypothétique d’un nouveau pasteur …

 

2008-2009 : nommé curé, il est décidé –en décembre 2008 et janvier 2009– d’aller visiter les 12 villages de la paroisse, à raison d’une journée par village, avec un départ de Cambrai vers 8h30 et un retour à la maison vers 22h30. Notre journal paroissial y a fait écho en son temps. Comme 12 «visitations», à l’école de celle de Marie portant en elle Jésus et visitant Elisabeth attendant la venue de Jean le Baptiste. Comme une grande immersion dans l’océan d’une nouvelle mission.

Une expérience suivie de la visite pastorale de Monseigneur Garnier dans les paroisses du doyenné de l’Escaut-et-Sensée, dont la nôtre : le temps de fêter Saint Joseph avec nous (19 mars) et de vivre quelques rencontres. Une visite appelée à confirmer et à donner suite à l’immersion commencée et toujours inachevée

 

Automne 2010 : c’est la brutalité de l’infarctus : un temps d’absence, un nouveau rythme à trouver dans l’exercice du ministère, plus lent et moins «speed», l’obligation de lever le pied, de poser la valise, de résister aux sollicitations multiples,  à mon propre tempérament. Ce qui n’est pas chose facile et prend du temps …

 

TOURNES VERS L’AVENIR …

 

Automne 2014 jusque … Limité par l’âge et la santé, marqué par plus de lenteur et de fatigue, ordonné pour servir la communion, l’Evangile et les sacrements, je ressens, en raison d’une sensibilité aiguisée par la fragilité,  plus de souffrance quand il y a de la division, un manque d’écoute évident des autres, une lassitude tout à fait compréhensible, mais aussi des réticences à «mouiller sa chemise», sans faire fi d’une vie paroissiale éclatée et d’un monde plus enclin à se servir de Dieu et de l’Eglise qu’à les servir.

Je demande pardon à toutes celles et ceux que j’ai pu blesser par des paroles ou des attitudes. J’offre mon pardon à toutes celles et ceux qui ont pu me blesser, sans le vouloir sûrement. L’avenir n’est pas du côté des ressentiments ressassés et des positions figées. Il est du côté de la miséricorde, il s’ouvre dans les «cœurs qui épousent la misère des autres». Comme Dieu ! Comme Jésus qui ne cesse de nous redire, de me redire : «Le disciple n’est pas plus grand que son Maître».

 

                                                                                                                                             Bernard DELEU

Article publié par Philippe LARCANCHE • Publié le Samedi 18 octobre 2014 - 13h27 • 497 visites

keyboard_arrow_up