Édito de notre curé - Novembre

BIEN CHERS AMIS....

 

C’est donc la Toussaint et la journée des défunts. De temps à autre, on me pose la question des funérailles sur notre Paroisse… Qui les conduit ? Par le passé, il y avait un curé dans chacun de nos villages, c’est-à-dire 12 ! Puis par Relais c’est-à-dire 4… Maintenant, il n’y en a plus qu’un ! Et encore, en ce qui me regarde, j’ai aussi 2 autres tâches très prenantes : chancelier pour tout notre diocèse et coordinateur pour les croyances nouvelles et les dérives sectaires pour toute la France. Et je ne parlerai pas de mon âge et de ma santé… Et pourtant je souffre de ne pouvoir être présent aux enterrements : c’est un des meilleurs moyens de connaître la Paroisse et d’y être connu !

 

Exiger un prêtre pour des funérailles ? Il faut d’abord se poser la question : «Combien y a-t-il de prêtres ou 
séminaristes parmi mes enfants et neveux ?». Ceci étant, nous avons beaucoup de chrétiens prenant des 
responsabilités ; il n’y en a jamais assez, mais bien plus que par le passé, époque où le curé assumait la plupart des tâches. Ainsi un certain nombre de personnes animent et conduisent les funérailles ; après un temps de formation, ces bénévoles remplissent cette mission délicate et admirable !

 

Dans de nombreux pays du monde, la célébration a lieu le jour même du décès ou le lendemain ; aussi le prêtre est rarement présent. C’est alors le catéchiste ou l’un des chrétiens responsables de la communauté qui dirige la célébration des funérailles, laquelle d’ailleurs n’est pas un sacrement. Le sacrement de l’eucharistie sera alors célébré un des samedis ou dimanches qui suivent lors de la messe paroissiale ; famille et bougie commémorative y sont présentes. Dans notre pays, on s’était habitué à avoir un prêtre dans chaque village… Mais on ne s’étonne pas de devoir aller à la ville pour faire ses courses ou consulter le médecin et le dentiste ! Ceci étant, si un prêtre connaît le défunt, il peut être demandé par la famille pour célébrer (avec l'accord du curé) ; en juillet-août, le prêtre africain y est davantage disponible. De même s’il s’agit d’un véritable drame, le curé fera tout pour être présent.


La foi et la vie chrétienne sont un Trésor sans prix ! Notamment dans un contexte de société difficile, on s’aperçoit qu’il faut en bénéficier et s’y investir. Sinon c’est la jungle ou l’indifférence. Des chrétiens responsables et rayonnants sont plus que jamais nécessaires y compris pour renforcer l'accompagnement des funérailles ! Et il convient de prier et de favoriser les vocations dans nos familles…

 

De tout Cœur…

 

                                                                                                                                Frère curé Denis Lecompte

Article publié par Philippe LARCANCHE • Publié le Mardi 01 novembre 2016 • 1124 visites

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