La pandémie que nous vivons fait peur, elle engendre isolement, replis… Le risque est que nous nous refroidissions, aussi bien dans nos relations humaines que dans la qualité de notre cœur.
Alors que sa Passion allait débuter, Jésus a pu déclarer : «À cause de l’ampleur du mal, la charité de la plupart des hommes se refroidira» (Mt 24, 12).
Parfois, on décrit l’enfer comme un feu. Il faut savoir que le célèbre poète chrétien du Moyen-Age, Dante Alighieri, imagine le diable assis sur un trône de glace ; il habite dans la froidure de l’égoïsme, de l’amour étouffé.
Le Carême s’est ouvert le Mercredi des Cendres pour aboutir à la Fête de Pâques le 4 avril. Qu’il soit un temps de conversion, d’ouverture, d’élargissement de notre cœur. Il s’agit de retrouver le bonheur de Dieu et de son Evangile. Prier et partager c’est élargir notre cœur. C’est le repli sur soi qui rend malheureux ; d’ailleurs que de détresse et de tristesse lorsqu’on est délaissé et isolé…
Que notre Carême puisse aboutir au feu et à la lumière de Pâques, puis s’épanouir dans le brasier de la Pentecôte !